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Le centre-ville de Madrid, photo d'illustration. (DANIEL FOURAY / MAXPPP)
À Madrid, les migrants de l'Afrique subsaharienne ne voient pas d'un bon œil la nouvelle loi immigration adoptée en France le mois dernier.
Un mois après le vote de la loi immigration au Parlement, les migrants qui passent par l'Espagne renoncent-ils à venir en France ? Quel est leur sentiment, quelles sont leurs réactions ? À Madrid, près d'un tiers des habitants sont étrangers. Et, sur place, la loi immigration de l'autre côté des Pyrénnées n'a pas bonne presse.
Le quartier madrilène de Lavapiés est le symbole du mélange de cultures et d'ethnies, avec près de 90 nationalités représentées. Parmi eux, les migrants de l'Afrique subsaharienne. La Place Nelson Mandela est leur lieu de rendez-vous. Nicolas, un Camerounais arrivé à Madrid il y a plus de 10 ans, est très critique envers la loi immigration française : "Je vis en Espagne, j’ai de la famille en France et je n’ai jamais mis les pieds là-bas. Je n’ai pas besoin, vu que la politique française ne me convainc pas. Le système français, ça ne vaut pas la peine. On n’a pas besoin de la France", tranche-t-il.
"C'est un signe de la mauvaise évolution des temps"
Nicolas ne veut pas entendre parler de la France. Selon lui, dans son entourage, personne n’a envie de rejoindre l’Hexagone. Certains ont préféré partir ailleurs en Europe, en Allemagne ou en Suisse, tandis que d'autres sont rentrés en Afrique. C’est le rêve de Kassoum : rentrer un jour au pays. Ce musicien ivoirien habite à Madrid depuis longtemps. Il n’a jamais voulu aller en France, même si beaucoup de ses proches habitent à Toulouse : "Oui, j’ai de la famille en France. J’ai mes petits frères et mes grands frères qui vivent en France. Moi ça fait longtemps que je vis ici et, vraiment, j’aime l’Espagne. Cette loi n’est pas bonne."
"C’est vrai qu'en Espagne, souvent, quand tu restes ici, tu as plus d’opportunités d’avoir les papiers qu'en France." Kassoum à franceinfo
Kassoum a réussi à obtenir la nationalité espagnole, après une longue procédure. À deux pas de la Place Nelson Mandela, Esteban Ibarra, président de l’association Mouvement contre l’intolérance, vient en aide aux migrants qui sont plongés dans la paperasse administrative. Un mois après le vote de la loi, il est inquiet : "Le durcissement de la loi française est une mauvaise perspective. Cela aura des répercussions en Espagne ou dans le reste des pays européens. D’une manière générale, nous sommes en train de perdre une culture humaniste, qui est une culture éclairée, des valeurs de l’Encyclopédie, la France étant la mère de tout cela. C’est précisément un signe de la mauvaise évolution des temps", conclut-il.
Source: Franceinfo
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